Depuis toujours, l’homme a aimé les histoires. On en retrouve des traces depuis les grottes de Lascaux jusqu’au cinéma et à la littérature. Ces histoires font écho à notre propre vie et apportent une dimension qui fait vibrer notre imaginaire.
Le storytelling et le cerveau, c’est une histoire qui dure et qui n’en finit pas. L’un se nourrit de l’autre pour faire appel à nos émotions, à nos expériences, à notre empathie, à nos aspirations les plus profondes.
On le sait aujourd’hui, notamment grâce aux neurosciences, que les données chiffrées, les connaissances présentées sans base émotionnelle, les faits bruts se heurtent plus facilement à l’ennui, voire au désintérêt.
A contrario, le storytelling propose de raconter une histoire autour d’un produit, d’un service, d’un concept. Il va ainsi le faire vivre en jouant sur des effets de surprise, de divertissement et sur notre affect.
Le storytelling cible autant le fond que la forme du message que vous tentez de délivrer.
Dès lors, votre audience va se montrer plus réceptive puisqu’elle va conserver le message plus facilement en mémoire.
En ajoutant des supports visuels, auditifs, et vidéos, vous sollicitez davantage le cerveau et bénéficiez, in fine, d’une meilleure communication.
À la différence d’une simple présentation sur PowerPoint par exemple qui va activer uniment les zones du langage — on parle de l’aire de Wernicke et de l’aire de Broca — ainsi que la zone du calcul, le storytelling mobilise plusieurs zones en même temps.
C’est notamment la zone des émotions qui est davantage sollicitée et cela se trouve au niveau du cortex (cortex frontal, cortex moteur et cortex sensoriel).
Chaque émotion ressentie sur notre organisme est le fruit d’une sécrétion de neurotransmetteurs comme la dopamine et la sérotonine (hormones du bonheur) ou encore la noradrénaline (stimuli de la vigilance, des émotions, de l’excitation).
L’endorphine, connue comme la « drogue des sportifs », est un neurotransmetteur puissant qui peut être le fruit d’une crise de rire par exemple et qui participe activement à véhiculer un message.
Enfin, l’ocytocine libérée permet à celui qui reçoit le message de développer un sentiment d’adhésion, de confiance voire de générosité. Savoir créer une empathie avec vous, avec le personnage de votre histoire, est un plus dans votre storytelling.
Concrètement, plus les émotions sont fortes, plus le cerveau les conserve en mémoire.
En créant une sorte de tension narrative qui va mettre votre public en attente d’un dénouement.
Une fois celui-ci révélé, le cerveau reçoit sa récompense et on a alors l’impression de sentir mieux, de se sentir bien.
C’est le principe bien connu du « cliffhanger » que l’on retrouve à la fin de chaque épisode de votre série préférée.
Cette tension narrative augmente votre attention, accroit votre concentration, mais aussi votre pouvoir d’imagination.
« Que va-t-il se passer ? » « Que va-t-elle faire » ? « Et si… ? »
Finalement, notre cerveau va mémoriser plus facilement ce qu’il va voir et entendre.
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