Notre mémoire est un formidable outil capable de stocker, de conserver et de rappeler des expériences passées, mais aussi des infirmations ou des gestes. L’usage du biais mnésique, aussi appelé biais de rappel ou biais mémoriel, est un biais cognitif en lien avec nos souvenirs et la manière dont on se remémore une expérience.
Focus sur le biais mnésique dès à présent.
Le biais mnésique trouve donc son origine dans notre utilisation et le fonctionnement de la mémoire.
Il se traduit principalement par une préférence pour une manière dont les souvenirs sont altérés ou rappelés en fonction d’un état affectif.
Ainsi, la difficulté de se souvenir d’une situation ou d’une expérience positive dans votre passé peut amener à des conclusions erronées.
Tous les êtres humains ont le même fonctionnement avec la gestion de l’information. Il nous est incapable de faire fi de notre affect pour traiter une information de manière neutre.
Qui ne s’est jamais dit : « ma mémoire me joue de mauvais tours ! »
Ce biais mnésique typique se réfère aux « tours » que notre mémoire semble nous jouer à notre insu.
Il faut savoir que la mémoire est associée à la perception, car, concrètement, on se souvient consciemment de ce qu’on perçoit bien.
Toutefois, elle peut ajouter des distorsions. Car lorsqu’on accède à un souvenir, on le modifie à cause de l’émotion ressentie au moment du souvenir.
Chaque souvenir est toujours biaisé et altéré par la manière dont les émotions et les informations sont traitées.
Il existe deux tours fréquents que nous joue notre mémoire : l’effet de récence et l’effet de simple exposition.
Dans les années 1960, différentes recherches ont été menées sur la mémoire. On s’est alors rendu compte que l’on se remémorait toujours plus facilement le dernier élément d’un site.
On s’est alors mis d’accord qu’il existait une mémoire à court terme et une mémoire à long terme.
L’effet de récence est un biais mnésique à court terme. On l’on oppose à un autre biais ménisque à long terme, appelé biais de primauté. Celui-ci rend plus vivace le souvenir d’une première impression.
Très connu des publicitaires et des responsables marketing, cet effet démontre que plus on est exposé à une information, plus il est probable qu’on se mette à l’aimer.
On a donc plus de chances de développer des sentiments positifs à l’égard d’une personne que l’on a déjà croisée au moins une fois. C’est la même chose pour une musique que l’on a entendue une fois.
Devant la pluralité des biais mnésiques – biais de récence, biais de simple exposition, mais aussi biais rétrospectif ou encore effet de primauté, sans oublier le biais de fréquence de base –, il est difficile de trouver une solution en particulier pour remédier à ce type de biais.
Chaque biais mnésique est en effet lié à une donnée expérimentale qui peut être contradictoire d’une personne à une autre.
La meilleure chose à faire est peut-être de se poser. Pourquoi ne pas structurer ce que l’on vient d’apprendre au cours d’une journée (journal intime, notes sur smartphone) ou enregistrer ce qui vous semble important de manière écrite ou orale ?
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