Pour qu’un discours ou une prise de parole en public soit réussi, il est important d’avoir du style. C’est ce qui différencie un bon orateur d’un piètre orateur.
Ce sont les figures de style ou figures de rhétorique qui permettent d’enrichir ainsi votre discours en utilisant un langage tantôt imagé, tantôt rythmé, ou répété si besoin.
Les figures de rhétorique sont des procédés d’expression qui s’écartent du langage populaire. Elles permettent de différencier notre façon de parler, de modifier autant le sens ou l’expressivité des mots.
Depuis l’Antiquité, les figures de rhétorique existent. Les sénateurs romains étaient devenus maitres dans l’art oratoire, à l’image de Cicéron qui est encore aujourd’hui considéré comme un orateur extraordinaire.
Les figures de rhétorique se distinguent ainsi en figures de mots : métaphore, synecdoque, métonymie, catachrèse, etc.
Les effets de sens dépendent du contexte dans lequel ces mots sont employés.
Mais, quoi qu’il arrive, l’emploi des figures de rhétorique a 2 objectifs :
Il faut remarquer qu’une figure de rhétorique se combine souvent avec une autre.
Par exemple, une périphrase peut utiliser une métaphore, ou bien une antithèse s’élabore sur une hyperbole.
Voici une liste non exhaustive des principales figures de rhétorique très utilisées en art oratoire.
Cette construction comporte 3 éléments, à savoir le comparé, le comparant et l’outil de comparaison.
Par exemple, Netflix est comme le cinéma à domicile.
Ce procédé est très utilisé en poésie puisqu’il consiste à utiliser une image sans outil de comparaison.
Ici, on dirait : Netflix, le cinéma à domicile.
Avec cette figure, on évoque une idée ou une chose sous les traits d’une personne, d’un animal ou d’un dieu.
Exemple : les branches de l’arbre hurlaient sous l’action du vent.
C’est la représentation concrète d’un élément relativement abstrait.
Exemple : Marianne représente notre République française.
Ici, on cherche à atténuer le sens d’une phrase ou d’une intention en disant le moins d’éléments. On utilise souvent une tournure négative.
On retrouve la litote comme procédé ironique ou cynique. C’est pourquoi c’est une figure de style très prisé dans l’humour noir.
Exemple : Je ne vous hais point (= je vous aime) ou encore « c’est pas faux » (= c’est vrai).
Cette figure de style est une sorte d’atténuation pour ne pas blesser ou pour dissimuler une idée déplaisante.
On confond souvent l’euphémisme avec la litote ou encore avec la périphrase
On utilise souvent l’euphémisme dans des thématiques légèrement tabous comme la justice, la mort, la guerre, le sexe ou encore le handicap parfois.
Exemple : Monsieur Untel nous a quittés (= il est décédé).
De même, on ne dit plus « aveugle », mais « mal voyant », etc.
Procédé stylistique méconnu, il permet d’exprimer la partie pour le tout, ou encore le genre pour l’espèce ou la matière pour un objet.
Par exemple : mon vélo a crevé (= c’est le pneu techniquement). Ou encore, « hier, je suis monté sur les planches » (pour évoquer une scène de théâtre).
Ce procédé rhétorique — qui s’utilise au masculin — est une sorte d’antithèse au sein d’un groupe nominal ou d’une expression. On rapproche concrètement deux termes de sens opposé.
Exemple : un silence assourdissant ou une folie douce.
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