Il arrive toujours, même aux meilleurs orateurs, de se prendre les pieds dans le tapis et de bafouiller, ou d’accrocher une phrase. Pour éviter la catastrophe, voici quelques exercices pratiques pour vous entraîner à parler en public.
Le souffle et la respiration plus largement sont les piliers de votre prise de parole en public.
Il importe donc de travailler votre souffle pour que votre voix, votre ton de voix, et votre diction soient parfaits, intelligibles et compréhensibles par tous.
Pour travailler votre souffle, allongez-vous sur le dos et repliez vos jambes près des fesses.
Inspirez et expirez lentement jusqu’à trouver une certaine régularité dans votre respiration.
Expirez l’air en serrant les dents afin de mettre l’air sous pression dans le corps. C’est cette énergie qui va servir à la production de votre voix et de votre tonalité.
Pour obtenir un souffle de qualité et parler en public haut et clair, il faut savoir que la respiration doit provenir de votre ventre et non de la gorge.
Cette respiration ventrale va vous aider à gérer vos émotions, mais aussi à réduire votre rythme cardiaque tout en abaissant votre température corporelle (surtout quand on a le trac, n’est-ce pas ?).
Comment y parvenir ?
Imaginez un soufflet pour le feu de cheminée. Quand vous appuyez sur le soufflet, l’air est expulsé et quand on le relâche, l’air y pénètre tout seul.
Avec la respiration ventrale, c’est la même chose.
Expirez l’intégralité de l’air par la bouche en visualisant votre nombril qui rejoint votre colonne vertébrale.
Maintenez l’apnée pendant 2 à 3 secondes et relâchez vos abdominaux
Vous pouvez aussi répéter des phrases de diction typiques comme la suivante : « trois très gros rats dans trois grands trous rongèrent trois très gros grains d’orge » ou encore le célèbre « les chaussettes de l’archiduchesse sont-elles sèches, archisèches ? ».
C’est en faisant des vocalises que vous allez faire chauffer votre voix de manière efficace.
Commencez par les voyelles en partant du « A » relativement grave pour aller dans les aigus au niveau de l’« Y ». Faites cet exercice en une seule expiration.
Inspirez ensuite profondément.
Puis, expirez de nouveau et faites l’exercice inverse en partant de l’aigu pour aller vers les graves.
Vous pouvez refaire cet exercice en vous concentrant sur un mot en particulier et le prononcer avec plusieurs intonations, au même titre que vous faites des gammes sur un piano.
L’objectif est de détendre le plus possible l’intégralité de votre corps, pour éviter toute tension inutile qui entraverait la qualité de votre voix et l’apparition de tics nerveux dans votre langage non verbal.
Étirez-vous pour lâcher prise, secouez votre corps, décoincez vos articulations (cou, chevilles, épaules, hanche, bras, poignets), bâillez de manière volontaire et pratiquez la respiration ventrale.
Plus de 90 % de votre communication va se lire sur votre visage et dans votre langage corporel.
Échauffez votre visage en le tapotant du bout des doigts afin de le décontracter et le tonifier.
Faites des grimaces volontairement pour étirer les muscles du visage.
Pensez aussi à rafraichir votre visage et vos mains.
Lorsque vous décidez de parler en public, il est essentiel que votre audience et vos interlocuteurs puissent lire sur votre visage votre humeur, votre envie de communiquer, d’échanger et de partager.
Souriez, montrez-vous avenant et envoyez des signaux positifs et surtout ne gardez pas le regard fixe. Soyez mobile avec vos yeux, votre tête, votre corps.
Naturellement, vous allez vous exprimer en public en oubliant (presque) votre trac. 😉
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