Parmi les biais cognitifs que nous utilisons souvent malgré nous, on retrouve le biais de croyance. Cela se réfère à une tendance naturelle à se fier à son propre système de croyances pour évaluer une situation ou conclure un discours.
Petit aperçu du biais de croyance décortiqué pour vous.
Le biais de croyance intervient quand nous devons estimer une conclusion et cela s’accentue quand nous devons raisonner rapidement.
Il existe bel et bien une distinction entre une validité logique et rationnelle d’un raisonnement et la véracité des prémisses d’un raisonnement.
Cette validité logique dépend principalement de la relation logique entre le début et la fin d’une conclusion. La véracité, elle, fait référence aux informations et aux faits trouvés et avérés.
Pour faire plus simple, il est toujours plus important de savoir qu’un raisonnement peut être valide logiquement, mais ne peut contenir que le début d’une conclusion (souvent fausse ou erronée).
Voici un exemple pour mieux comprendre le biais de croyance :
Raisonnement A :
Conclusion : les roses sont des fleurs.
Raisonnement B :
Conclusion : les avions sont des voitures.
Nous avons tendance à affirmer que le raisonnement A est valide logiquement. Et nous rejetons le raisonnement B, car la conclusion du A est vraie dans la réalité.
Et pourtant, les deux raisonnements ne sont pas valides sur le plan logique puisque leur conclusion ne découle nécessairement pas des prémisses.
On ne se fie plus aux liens logiques qui amènent à une conclusion, mais à la crédibilité de celle-ci.
Le biais de croyance consiste en la formation d’une hypothèse et une prise de décision selon ce qu’on désire et ce que l’on se plaît à imaginer. On ne prend plus en compte l’évidence, ni la rationalité, ni la réalité.
On pourrait résumer ce biais par une sorte de cycle de fantasmes.
Et, à chaque fois que nous sommes dans une situation sous le couvert du biais de croyance, nous passons par 3 stades :
La personne souffrant du biais de croyance s’enferme dans ses croyances et souffre alors d’un sentiment d’injustice, notamment si la situation dépend de quelqu’un d’autre.
La personne réagissant selon le biais de croyance adopte 3 attitudes sur le plan cognitif :
Apparaissant aussi bien dans le processus de la jalousie comme en politique (avec les « fake news »), le biais de croyance est un phénomène qui joue sur la notion de perception.
Dès lors, chaque acte et non-acte est interprété pour renforcer une croyance.
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