On dit souvent qu’une image vaut mille mots, mais ces derniers ont un poids et un sens dans notre communication. Dans vos prises de parole, il est important de bien les choisir et de bien les énoncer, bien les articuler.
Focus sur la force des mots dans votre discours oral.
Quand une personne ne comprend pas la langue ou ne comprend pas tout simplement ce que l’on dit, le réflexe que nous avons est de réduire notre débit de mots.
On cherche alors à mettre toutes les chances de notre côté pour se faire comprendre.
A contrario, une personne qui a un débit de mots comparable à celui d’une mitraillette éprouve souvent des difficultés à être suivie et comprise.
C’est pourquoi adopter un rythme modéré permet d’optimiser vos prises de paroles. Ainsi, chaque mot est entendu, compris, assimilé et « digéré » si l’on peut dire. Le cerveau de votre interlocuteur saura mieux les interpréter.
Une étude extraite de l’université d’Orléans a démontré que le débit oral avoisine les 200 mots/minute. Toutefois, dans un reportage télévisé ou radiophonique ou Internet qui est enregistré, le débit peut monter jusqu’à 230 mots/minute, ce qui s’avère beaucoup trop afin d’être compris pleinement.
Aujourd’hui, on préconise de parler à une vitesse oscillant entre 140 et 160 mots/minute.
Il est recommandé, pour optimiser votre discours oral, de poser d’emblée l’idée principale de votre discours et de le nourrir avec éléments et arguments.
Décrire le cadre et ce que vous attendez risque de diluer votre discours et le rendre moins engageant.
Vous retiendrez l’attention de votre auditoire si vous vous montrez direct. Et dès lors que le public est « ferré », vous serez alors à même de dérouler votre argumentation.
C’est aussi l’occasion de travailler sur la longueur de vos phrases afin de jouer sur le rythme de votre éloquence.
Avec des phrases plus courtes, le discours est plus dynamique et vos mots sont plus impactants.
En utilisant des phrases longues, des parenthèses, des incises ou encore des digressions à n’en plus finir, votre propos sera indigeste.
« Le mieux est l’ennemi du bien » comme le dit l’adage, alors faites simple. Supprimez les subordonnées, les circonvolutions loin d’être toujours utiles.
Pour que vos mots aient tout le poids désiré, ils doivent être portés par un langage engageant, un langage positif.
Votre attitude, votre comportement, votre manière de sourire, votre vocabulaire positif ont des effets sur votre public : ils renforcent la cohésion, ils participent à susciter l’intérêt et à engager votre auditoire.
Sans vous en rendre compte, un langage négatif peut saborder votre prise de parole.
Les mots ont un sens et du poids, rappelons-le.
Faites attention à ne pas comparer négativement vos concurrents, à ne pas parler d’une manière humiliante ou méprisante. Veillez à ne pas utiliser des termes ou expressions qui suggèrent que votre public est peu fiable.
Non seulement le ton de votre voix a un effet sur votre discours, mais la façon dont vous allez vous exprimer agit sur le discours lui-même.
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