Dans une prise de parole en public, il est essentiel que votre message soit le plus audible possible. Chacun doit pouvoir l’entendre et le comprendre. Et l’on n’enregistre jamais aussi bien un message que lorsqu’il est raconté sous la forme d’une histoire.
Loin de sa forme didactique, le message est véhiculé à travers un récit dans lequel on peut intégrer des expériences personnelles : c’est le storytelling.
Le pouvoir du récit
Que ce soit sous la forme du conte, d’une fable ou encore d’une poésie, nous avons tous en mémoire des histoires dont nous nous souvenons encore, même des années après les avoir entendues, n’est-ce pas ?
Prenez l’exemple d’un conte comme les « Trois petits cochons » par exemple. Il ne vous viendrait pas à l’esprit de raconter l’histoire en présentant la situation avec un tableau ou encore en listant les avantages et les inconvénients des différents matériaux de construction ?
Ce qui fonctionne, c’est que l’histoire fait appel aux émotions de l’auditoire. C’est cette émotion qui crée de l’adhésion et une connexion entre vous et votre public.
Concrètement, tout ce qui est conceptuel s’adresse à notre cerveau gauche, le cerveau dit analytique. C’est celui qui décortique les informations, mais ne les retient pas.
Avec l’émotion, on s’adresse au cerveau droit, la partie de notre cerveau qui crée des images mentales. C’est ici que siègent toutes nos émotions.
Une technique d’immersion
La plupart des hommes et des femmes qui maitrisent l’art oratoire utilisent cette façon pour faire passer un message. Et cela a toujours existé.
Il suffit de lire Homère à travers son Iliade et son Odyssée pour entendre les messages qu’il véhiculait.
De nos jours, cette technique est largement plébiscitée dans les stratégies de communication, à l’instar des responsables de startups qui utilisent le storytelling dans leur pitch face à leurs investisseurs. Steve Jobs maîtrisait à la perfection cette technique du storytelling.
Aujourd’hui encore, Apple continue de nous raconter une histoire pour nous vendre ses produits, une histoire dans laquelle nous pouvons nous reconnaître.
La force du storytelling dans la prise de parole
Dans un monde actuel où l’on est constamment dans l’ultra-communication — SMS, messagerie instantanée, réseaux sociaux, téléphone, vidéo, chat, etc. — on s’intéresse particulièrement à la manière dont on peut faire passer un message le plus clairement possible.
La prise de parole est l’un de ces langages pour transmettre un message, une intention. Cela est valable aussi bien dans la vente, à l’école ou à l’université, dans le commerce, etc.
Avec le storytelling, vous allez mettre en place un dispositif qui va protéger le fond de votre histoire ainsi que sa transmission sans craindre d’être perturbé par un élément extérieur (bruit extérieur, intervention externe, digression, analyse, etc.).
En faisant appel à l’imagination, aux sentiments et à l’expérience du public, l’orateur délivre naturellement son histoire. Celle-ci va alors s’ancrer dans l’esprit des uns et des autres.
Conseils pour intégrer le storytelling dans la prise de parole
Savoir rebondir et interagir avec le public : le cerveau a une capacité de concentration variable selon les individus, il convient de changer la forme ou le fonds de votre propos régulièrement pour le maintenir en éveil.
Parler de ses propres expériences ;
Recourir à des visualisations, des images pour illustrer votre propos ;
Utiliser l’humour avec parcimonie ;
Faire référence à des valeurs communes (ou une même culture) ;
Trouver des phrases d’accroche pour capter l’attention du plus grand nombre ;
Stimuler le besoin de changement et donc l’intérêt de l’auditoire ;
[…] contraire, apprenez à faire un pitch, à présenter un projet, à raconter une histoire. Faites du storytelling pour intégrer votre public dans votre […]
[…] Enfin, l’ocytocine libérée permet à celui qui reçoit le message de développer un sentiment d’adhésion, de confiance voire de générosité. Savoir créer une empathie avec vous, avec le personnage de votre histoire, est un plus dans votre storytelling. […]