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Faut-il avoir une bonne mémoire pour parler en public ?

By Siegfried HAACK

« Parler en public n’est pas à la portée de tout le monde ». Enfin, c’est ce que dit l’adage car rien n’est plus faux !

Sans doute cette croyance vient-elle du fait que certains semblent très à l’aise dans cet exercice quand d’autres ont beaucoup de difficultés à affronter le public. Et parmi les peurs, qui peuvent freiner le potentiel orateur, l’une des plus communes est la peur du trou de mémoire.

Vais-je tout oublier ? Comment me rattraper si j’oublie ce que j’ai à dire ?

Doit-on avoir nécessairement une bonne mémoire pour faire un discours en public ?

Trou de mémoire et stress

Quand l’enjeu est personnel, le ressenti s’accroît.

Il est normal d’être plus tressé quand on cherche à briguer un poste ou quand on doit prononcer un speech important lors d’un congrès ou devant le CEO de votre entreprise.

Mais si vous savez prendre un peu de recul, le stress s’atténue aussi rapidement.

Parmi les manifestations de cette peur et de ce stress, il y a le trou de mémoire.

En pleine situation de stress voire de panique, notre cerveau peut vous jouer des tours et « bugguer » comme le ferait un ordinateur. C’est une façon pour le cerveau de se protéger de toute cette dose d’adrénaline.

Préparer son discours

Comme nous l’avons déjà évoqué, parler en public ne s’improvise pas.

Il y a tout un travail en amont : un travail de recherche, un travail de ciblage de public, un travail sur le langage non verbal, etc.

L'importance de préparer son discours.

Dans la plupart des cas, il arrive que l’orateur possède des fiches ou quelques notes affichées sur un mur de projection qui vont lui permettre de poursuivre sa présentation.

Un bon orateur n’apprend pas tout son texte par cœur, car cela est contre-productif. Cela fait perdre du temps et cela vous oblige à respecter le mot à mot, ce qui peut rapidement devenir un supplice pour votre auditoire.

L’orateur va préférer garder une certaine latitude pour la spontanéité, les effets de surprise, l’impromptu qui sont autant d’ingrédients qui participent à la réactivité de celui-ci avec son public.

Un secret bien gardé

Et puis, posez-vous la question suivante : qui sait réellement que vous avez un trou de mémoire ?

Dans les premiers instants, il est rare que l’on s’en rende compte.

Deux options pour parer au trou de mémoire en public.

Vous avez alors deux options devant vous :

  • Affirmer haut et fort que vous avez un trou de mémoire. Et le temps que le public réagisse, vous serez à même de rebondir et de retrouver le fil de votre discours.
  • Vous essayez de mettre en place quelques astuces et techniques.

C’est l’occasion de dégainer quelques astuces pour enchainer ni vu ni connu.

​6 techniques pour survivre au trou de mémoire

  1. La courte pause : faites une pause entre 2 et 4 secondes le temps de reprendre vos esprits, profitez-en pour respirer à fond et oxygéner votre cerveau. Pourquoi ne pas en profiter pour boire un verre d’eau ?
  2. Concentrez-vous sur une personne : si votre regard devient fuyant, si votre sourire se fait absent ou si vous gardez une posture fermée (bras croisés par exemple), alors le public saura que vous êtes dans une situation gênante. Au lieu de regarder tout votre auditoire, concentrez-vous sur une personne, cela va réduire votre stress et vous retrouverez le fil de votre discours très rapidement.
  3. Ayez des fiches à portée de main : vous pouvez mettre en évidence certains chiffres, certaines idées, certaines citations dans vos fiches. Cela va vous aider, comme un fil d’Ariane, à poursuivre votre discours.
  4. Accélérez votre discours : concrètement, qui sait ce que vous allez dire dans votre discours ? Personne. C’est une formidable occasion de faire « avance rapide » dans votre discours. Passez à l’idée suivante, cela va permettre de débloquer la situation du trou de mémoire.
  5. Interrogez votre public : pour créer un lien avec votre auditoire, vous pouvez les interroger en leur demandant de reformuler ce qu’ils ont compris. Ou en leur demandant leur avis sur ce qu’ils viennent d’entendre.
  6. Jouez de votre humour : un peu de légèreté adoucit les choses. Moquez-vous de vous-même pour désamorcer la situation.

Les clés pour lutter contre le trou de mémoire en public.

Parler en public ne requiert pas nécessairement d’apprendre par cœur votre texte. Il faut connaître quelques techniques, quelques astuces pour rebondir en cas de trou de mémoire.

Quelle préparation avant votre prise de parole ?

By Siegfried HAACK

Que ce soit pour un oral d’examen, une présentation d’un produit, un concours ou encore la défense d’un projet devant des experts, la prise de parole en public n’est pas un exercice qui s’improvise. Une préparation aussi bien physique que mentale s’avère nécessaire en amont pour que votre speech soit le plus clair et le mieux compris possible le moment venu.

Une préparation physique

Votre engagement, votre investissement dans une prise de parole en public, surtout si vous vous adressez à un public pour convaincre et vendre, va drainer une certaine dose de votre énergie, physique comme mentale.

À l’instar d’un sportif de haut niveau qui se prépare pour une compétition, vous devez vous aussi préparer votre organisme pour gérer ce moment qui peut s’avérer à la fois exaltant, mais fatigant.

Une pratique sportive régulière

En pratiquant une activité régulière, vous allez apprendre à mieux gérer le pic d’adrénaline qui survient au moment de prendre la parole.

Pratiquer du sport pour mieux respirer.

En gérant votre capacité respiratoire, vous oxygénez mieux votre cerveau et tous vos organes et êtes alors capable de rester calme en toute circonstance.

La respiration est un des piliers de l’exercice du discours oral. Travaillez régulièrement votre diaphragme en réalisant des exercices vocaux par exemple ou avec des séances de sport d’endurance.

Vous serez alors à même de parler publiquement sur un même souffle, et ce de manière plus forte et longue.

Bien respirer pour gérer le stress du speech.

Manger et boire

Enfin, n’oubliez pas les bases d’une vie « healthy », à savoir une alimentation régulière et saine et une hydratation suffisante (vous pouvez continuer à boire régulièrement pendant votre prise de parole également).

Comme notre cerveau consomme 1/5e de l’énergie que nous produisons, cette concentration requiert une forte dose énergétique.

Une alimentation healthy comme préparation de votre prise de parole.

Avant toute prise de parole, pensez à manger, si possible des sucres lents pour que le corps reste dans une forme optimale et ne génère pas de stress à cause d’une sensation de manque.

Amy Cuddy, célèbre psychologue sociale américaine, propose de surveiller ce qu’elle nomme les « power gestures » : se tenir bien droit, les épaules en arrière, s’étirer, conserver une gestuelle ouverte.

Une préparation mentale de la prise de parole

L’esprit a besoin également d’être préparé pour être au maximum de ses facultés au moment de votre prise de parole en public.

Pour cela, la 1ère chose est d’apprendre à vous connaître.

Cela vous évite d’être déstabilisé au moment des échanges avec vos interlocuteurs.

Apprenez à exposer sereinement votre argumentation, à mettre le doigt sur vos points forts, mais aussi sur vos faibles.

Peut-être avez-vous à rougir, à bégayer, à baisser la tête et les yeux quand vous êtes dans une situation gênante ? Ce sont autant de points sur lesquels vous pouvez travailler en amont.

Ensuite, entrainez-vous mentalement. Renforcez votre esprit, motivez-vous en lisant des citations d’hommes et de femmes réputées et qui ont réussi.

Apprenez à méditer afin de focaliser votre esprit sur l’essentiel, sur votre discours. Apaisez votre esprit pour que le « flow » de votre discours soit le plus limpide possible.

Méditer avant de discourir oralement.

Dites-vous que si vous en êtes rendu à parler publiquement pour présenter, vendre, faire réfléchir, c’est que vous en avez la capacité.

Avec une bonne préparation de votre prise de parole, sachez que vous possédez toutes les compétences pour répondre favorablement à cette situation.

Le langage corporel dans vos prises de parole

By Siegfried HAACK

Saviez-vous que près de 80 % de notre communication est non verbale ? Quand vous devez prendre la parole en public, votre auditoire va se forger sa première opinion dans les 90 secondes. Selon ce que vous allez dire, mais surtout votre posture, le placement de votre voix et vos gestes, leur engagement sera au rendez-vous… ou pas.

Le corps comme outil de communication

Quand vous vous exprimez en public, le langage de votre corps apporte du poids à votre message et booste votre crédibilité.

Il est important de prendre conscience, dès à présent, que votre corps est un élément indispensable pour convaincre votre public.

C’est pourquoi il est essentiel qu’il ne contredise pas ou ne dévalorise pas votre propos.

Pourquoi ? Parce que vous risquez tout simplement de perdre l’intérêt ou l’attention de votre public.

Votre corps est un outil de communication. C’est pourquoi vous devez surveiller votre posture, là où vous mettez vos mains, l’intonation de votre voix.

Quand vous communiquez, vos gestes doivent être en accord — on parle de congruence — avec vos mots.

Votre corps est un outil de communication.

On comprend, dès lors, qu’il est important d’identifier les points forts et les défauts de votre communication corporelle.

Comment vous y prendre ? Filmez-vous et regardez-vous sur écran.

Convaincre et être convaincu

Pour adopter les bons gestes et la bonne posture, vous devez être convaincu de ce que vous allez dire, de votre savoir-faire, de votre argumentation.

Toute votre gestuelle doit alors confirmer vos arguments et montrer que ce que vous dites est important.

En parlant en public, vous devenez un communicant à part entière : tout votre être s’exprime pour vous.

Un langage corporel pour convaincre.

Gardez à l’esprit que votre interlocuteur perçoit et interprète :

  • 7 % de ce que vous dites ;
  • 38 % de votre voix et de la tonalité ;
  • 55 % proviennent de la posture et des gestes.

Communication non verbale

Plusieurs éléments entrent dans la composition d’une communication non verbale (CNV) réussie.

Adopter la bonne communication non verbale pour faire passer un message.

On retrouve les ingrédients suivants :

  • Le regard : le contact visuel est essentiel en communication dite interpersonnelle.
  • Les macro-mouvements : ce sont des mouvements qui expriment votre confiance en vous, votre domination, votre méfiance. On parle d’attitude primaire.
  • Les micromouvements : ces petits gestes trahissent votre état interne (tics nerveux, gestes parasites, crispation du visage, autocontact, etc.)
  • La distance avec votre public : on parle ici de proxémique. À une distance inférieure à 50 cm, la communication se veut intime. Entre 50 cm et 1,2 mètre, la communication est personnelle. Entre 1,2 et 3 mètres, la communication devient sociale. Et à plus de 3 mètre, la communication est publique.
  • La voix, la diction, la prosodie (marqueur d’éloquence comme les pauses, les silences, l’intonation).

Mes 3 premiers conseils pour un langage corporel clair

  1. Prendre conscience de sa posture

Il est essentiel de vous rendre compte comment vous vous tenez et d’identifier également la posture de votre interlocuteur. Êtes-vous plutôt fermé ou ouvert ? Avez-vous les bras et les jambes croisés ? Les mains dans les poches ? Les yeux vissés sur vos pieds ?

En langage corporel, savoir se tenir droit, les épaules face à votre public, suffit déjà à inspirer confiance.

  1. Regarder votre public

Cela semble évident, mais il est primordial de vous adresser à votre public en les regardant dans les yeux. Cela montre un signe de fiabilité et d’intérêt.

Gardez le menton relevé et maintenez un regard panoramique pour capter l’intérêt de toute votre assemblée.

  1. Poser sa voix

Élément moteur de votre communication en public, vous devez surveiller votre respiration pour adopter le ton le plus juste. Ne cherchez pas à moduler votre voix si ce n’est pas nécessaire, restez le plus naturel possible.

Et gardez à l’esprit qu’une voix contractée et aiguë évoque la colère, l’excitation voire la superficialité tandis qu’une voix trop grave, trop relâchée montre de la tristesse ou du mépris.

Conseils pour adopter le langage corporel parfait.

Le langage corporel est un outil essentiel de vos prises de parole. Entrainez-vous au même titre que vous vérifiez votre argumentation.

L’importance de la voix dans vos prises de parole

By Siegfried HAACK

Quel que soit votre secteur d’activité, si vous devez prendre la parole en public, vous vous rendez compte que votre voix est votre instrument de communication. Apprendre à la travailler et à l’accorder à votre discours vous aide à éviter la fatigue et surtout à toucher le public comme vous souhaitez qu’il vous écoute.

Préparer votre voix

La voix est intimement liée à votre personnalité, c’est pourquoi nous avons tous une voix différente. Selon le timbre de votre voix, votre intonation, l’accentuation et l’articulation de vos mots, vous possédez là un outil très puissant qui n’appartient qu’à vous.

Le travail de la respiration permet de placer votre voix naturellement et de délivrer le message parfait.

Ainsi, la voix vient renforcer l’efficacité de votre prise de parole, que ce soit dans le cadre privé, dans une petite réunion, mais aussi devant un parterre de clients ou en pleine conférence.

Adoptez une voix convaincante comme Barack Obama !

Adopter une voix convaincue et convaincante ne s’improvise pas.

Tous les grands orateurs que vous pouvez écouter çà et là (Martin Luther King, Barack Obama, Winston Churchill, Mahatma Gandhi, de Gaulle, Nelson Mandela, Steve Jobs, JFK, etc.) ont travaillé leur voix et la manière d’articuler leurs mots pour leur donner toute leur puissance et ainsi renforcer l’engagement de leur public.

Importance de la voix : maitriser sa communication

Votre voix représente le véhicule de votre pensée en marche. Elle reflète littéralement votre pensée au moment T.

C’est l’instrument privilégié en communication, car elle est en mesure d’influencer les relations interpersonnelles et d’impacter les consommateurs et clients.

Apprendre à utiliser et à placer sa voix, c’est la garantie de séduire, de convaincre et de présenter vos arguments, vos atouts et vos valeurs de la manière la plus irrésistible qui soit.

Une personne qui s’exprime avec une voix tantôt calme et posée, tantôt passionnée, une voix respirée, ponctuée de silences et travaillée inspire indéniablement la confiance, l’admiration et une certaine crédibilité.

Apprendre  l'importance de sa voix pour bien discourir.

On parle de communication verbale qui se démarque par un enjeu double :

  • Faire passer votre message de manière comprise, mémorisée et correctement interprétée.
  • Solliciter l’écoute de votre public par le concours de moyens non verbaux afin de transcender votre discours.

Travailler sa voix, c’est effectuer un travail tant sur le fond que sur la forme.

Astuces pour améliorer la qualité de votre voix

Soigner sa posture

Pour parler correctement et vous faire entendre haut et clair, il importe de vous tenir droit, d’avoir les épaules relâchées et de garder la poitrine en avant.

Concrètement, en ouvrant votre cage thoracique, vous favorisez la circulation de l’air et boostez votre capacité pulmonaire.

Travailler sa respiration

Élément crucial à votre discours oral, la respiration n’est pas à négliger.

Bien pratiquée, la respiration aide à mieux gérer le stress et à améliorer la prise de parole.

L’inspiration et l’expiration doivent être profondes.

Exercices et astuces pour maitriser sa voix

Surveiller son débit

Pour que votre voix prenne toute son importance en portant loin et longtemps, vous devez maitriser votre débit de mots.

En travaillant à modérer vos paroles, votre discours s’en trouve plus vivant, plus clair et évite tout souci de compréhension.

Gérer le volume

Pour ne pas fatiguer votre voix et ne pas abrutir votre public, le volume de votre voix doit être travaillé.

Bien sûr, il faut l’adapter à l’espace et au nombre de personnes dans l’assistance.

Et, pour que votre voix conserve toute son importance, veillez à ne pas crier et pensez à intégrer des silences pour que chacun (vous et votre public) retrouve ses pensées et digère ce qui est dit.

Le poids des mots dans votre prise de parole

By Siegfried HAACK

On dit souvent qu’une image vaut mille mots, mais ces derniers ont un poids et un sens dans notre communication. Dans vos prises de parole, il est important de bien les choisir et de bien les énoncer, bien les articuler.

Focus sur la force des mots dans votre discours oral.

Trouver le bon rythme

Quand une personne ne comprend pas la langue ou ne comprend pas tout simplement ce que l’on dit, le réflexe que nous avons est de réduire notre débit de mots.

On cherche alors à mettre toutes les chances de notre côté pour se faire comprendre.

A contrario, une personne qui a un débit de mots comparable à celui d’une mitraillette éprouve souvent des difficultés à être suivie et comprise.

C’est pourquoi adopter un rythme modéré permet d’optimiser vos prises de paroles. Ainsi, chaque mot est entendu, compris, assimilé et « digéré » si l’on peut dire. Le cerveau de votre interlocuteur saura mieux les interpréter.

Trouver le bon rythme pour discourir publiquement.

Une étude extraite de l’université d’Orléans a démontré que le débit oral avoisine les 200 mots/minute. Toutefois, dans un reportage télévisé ou radiophonique ou Internet qui est enregistré, le débit peut monter jusqu’à 230 mots/minute, ce qui s’avère beaucoup trop afin d’être compris pleinement.

Aujourd’hui, on préconise de parler à une vitesse oscillant entre 140 et 160 mots/minute.

Donner du poids aux mots

Il est recommandé, pour optimiser votre discours oral, de poser d’emblée l’idée principale de votre discours et de le nourrir avec éléments et arguments.

Décrire le cadre et ce que vous attendez risque de diluer votre discours et le rendre moins engageant.

Vous retiendrez l’attention de votre auditoire si vous vous montrez direct. Et dès lors que le public est « ferré », vous serez alors à même de dérouler votre argumentation.

Varier le rythme de ses phrases.

C’est aussi l’occasion de travailler sur la longueur de vos phrases afin de jouer sur le rythme de votre éloquence.

Avec des phrases plus courtes, le discours est plus dynamique et vos mots sont plus impactants.

En utilisant des phrases longues, des parenthèses, des incises ou encore des digressions à n’en plus finir, votre propos sera indigeste.

« Le mieux est l’ennemi du bien » comme le dit l’adage, alors faites simple. Supprimez les subordonnées, les circonvolutions loin d’être toujours utiles.

Adopter un langage positif

Pour que vos mots aient tout le poids désiré, ils doivent être portés par un langage engageant, un langage positif.

Votre attitude, votre comportement, votre manière de sourire, votre vocabulaire positif ont des effets sur votre public : ils renforcent la cohésion, ils participent à susciter l’intérêt et à engager votre auditoire.

Sans vous en rendre compte, un langage négatif peut saborder votre prise de parole.

Les mots ont un sens et du poids, rappelons-le.

Adopter un langage positif et motivé.

Faites attention à ne pas comparer négativement vos concurrents, à ne pas parler d’une manière humiliante ou méprisante. Veillez à ne pas utiliser des termes ou expressions qui suggèrent que votre public est peu fiable.

Non seulement le ton de votre voix a un effet sur votre discours, mais la façon dont vous allez vous exprimer agit sur le discours lui-même.

Comprendre l’intelligence émotionnelle

By Siegfried HAACK

C’est au début des années 1990 qu’est née l’expression « intelligence émotionnelle ». D’après les psychologues John D. Mayer et Peter Salovey qui en parlent les premiers dans la revue « Imagination, Cognition & Personnality », cela reflète l’état de nos émotions. Mais qu’en est-il concrètement ? Comment intégrer ce concept dans notre quotidien ?

Définition de l’intelligence émotionnelle

Contrairement à ce que l’on peut imaginer, les émotions sont loin d’être l’expression d’un chaos interne qui se mettrait à déborder, voire à exploser, sans prévenir.

Qu'est-ce que l'intelligence émotionnelle ?

Nos émotions appartiennent à des stimuli organisés face à un événement, qu’il soit interne ou externe, positif ou négatif.

Que vous éprouviez de la joie, de la colère, de la frustration, de la tristesse, de la peur, de la surprise ou encore de la fierté, tous ces instants sont des moments d’apprentissage sur vous-même et vos relations avec autrui.

L’intelligence émotionnelle est une forme d’intelligence qui va vous aider à orienter vos pensées et vos attitudes en fonction de vos ressentis.

C’est aussi une manière de maitriser ou d’influencer les émotions des autres.

On a l’habitude d’opposer le quotient émotionnel (QE) au quotient intellectuel (QI) pour la « mesurer ».

Caractéristiques de l’intelligence émotionnelle

L’intelligence émotionnelle est cette combinaison entre l’émotionnel et le rationnel qui va contribuer à l’épanouissement de chacun.

Ici, contrairement à l’intelligence rationnelle ou pragmatique qui se concentre sur la logique, l’intelligence émotionnelle propose des capacités de développement pour affronter toutes sortes de situations.

Quels sont les grands traits de l'intelligence émotionnelle ?

Intimement liée à nos émotions, ce type d’intelligence se caractérise par divers points :

  • Une meilleure compréhension de ses émotions ;
  • Une compréhension des émotions des autres et de leurs réactions ;
  • Une maitrise de ses attitudes et comportements face à nos émotions et impulsions ;
  • Une possible influence sur les émotions des autres ;
  • Une meilleure compréhension et appréhension des conflits.

La force principale de l’intelligence émotionnelle est de permettre de s’adapter à toutes les situations. Vous apprenez à gérer de manière optimale les relations interpersonnelles, les conflits et surtout vos émotions fortes.

Les avantages de l’intelligence émotionnelle

Nos émotions servent à nous avertir d’un changement d’état, réel ou imaginaire, entre soi et autrui ou entre soi et l’environnement qui nous entoure.

Cette meilleure compréhension de nos émotions a de nombreux bienfaits :

  • Un véritable épanouissement personnel ;
  • Un bien-être au quotidien ;
  • De meilleures (et plus sincères) relations sociales ;
  • Une diminution des conflits, qu’ils soient avec les autres ou avec soi ;
  • Une confiance en soi boostée ;
  • La capacité de faire des choix construits.

Quels sont les bienfaits de l'intelligence émotionnelle ?

Ainsi, en apprenant à mieux cerner votre intelligence émotionnelle et comment interpréter vos émotions, vous pourrez distinguer toutes les informations qui vous entourent pour avancer dans votre vie.

Les applications de l’intelligence émotionnelle au quotidien s’inscrivent dans n’importe quel moment de notre vie.

Vous serez ainsi en mesure de gérer vos émotions en cas de frustration, de déception, de rupture. Vous serez également prêt à mieux communiquer et interagir avec autrui.

Dans le cadre professionnel, c’est une opportunité de travailler plus en harmonie avec vos collègues. C’est pouvoir vous adapter rapidement à des changements ou encore de prendre du recul en cas d’opposition ou de conflit tout en apprenant à observer les émotions des autres.

L’effet cumulé (de Darren Hardy)

By Siegfried HAACK

Vous êtes-vous déjà retrouvé dans cette situation où vous souhaitiez briller dans votre champ d’expertise ? Où vous cherchiez à attirer l’attention ? Soudain, ce désir s’émousse et l’on reporte à plus tard ce que l’on veut faire.

Il existe pourtant une méthode imparable pour atteindre vos objectifs et devenir plus performant grâce à l’effet cumulé.

Être acteur de son succès

L’effet cumulé selon Darren Hardy — aussi appelé effet boule de neige — est un phénomène selon lequel de petites actions répétées régulièrement participent à impacter positivement le cours de votre vie sur le long terme.

Plus vos actions vont être répétées, plus les effets vont prendre de l’ampleur de manière exponentielle.

Qu'est-ce que l'effet cumulé par Darren Hardy ?

Il suffit de prêter attention à de petites décisions et de faire les bons choix. Ensuite, consacrez-y votre temps et votre énergie de manière constante pour voir des changements durables insoupçonnés.

Sous l’impulsion de vos choix, mais aussi de vos habitudes et des actions que vous allez mener, ainsi que des influences que vous recevez, vous allez produire un effet cumulé. Les résultats et les conséquences vont se multiplier de manière rapide et importante.

Les 5 leviers de l’effet cumulé

Levier n° 1 — les choix

Les choix que vous faites au quotidien vous rapprochent de vos objectifs ou vous en éloignent.

Faire des choix raisonnés permet d’augmenter le degré de chance que vous allez rencontrer.

Vos choix participent à votre succès.

Votre réussite, quel que soit le domaine, vient du fait que vous allez exécuter une tâche en permanence et relativement longtemps pour que l’effet cumulé s’opère.

En étant bien préparé, en adoptant l’attitude qui convient, en saisissant les opportunités qui s’offrent à vous et en agissant, vous mettez en place toutes les chances pour atteindre votre objectif.

Levier n° 2 — les habitudes

Les personnes qui ont du succès ont pris de bonnes habitudes.

Cela peut être une « morning routine », un style de vie « healthy », une manière de déléguer le travail au moment opportun, toujours est-il que vos habitudes participent à vos succès (ou à votre échec).

Et le petit bonus est que vous avez le pouvoir de les modifier de manière consciente.

On a l’habitude de dire qu’il faut 21 jours pour changer une habitude et entre 66 et 90 jours pour complètement changer de style de vie.

Changer vos habitudes permet de changer le cours de votre vie.

Déracinez-vous de vos (mauvaises) habitudes, celles qui vous tirent vers le bas ou vous éloignent des choses positives.
Remplacez-les par des habitudes saines et optimistes.

Levier n° 3 — l’élan

À la fois mystérieux et puissant, l’élan est ce moment où vous faites le grand saut.

Cet élan se déclenche sous l’impulsion de vos habitudes, de votre constance, de votre discipline et de vos actions quotidiennes.

Levier n° 4 — les influences

Dès lors que vous avez compris que vos choix cumulés peuvent changer votre vie, il est important de prendre conscience que des influences extérieures sur vos choix, vos attitudes et vos habitudes jouent également un rôle conséquent.

Pourquoi devez-vous maitriser vos influences pour réussir ?

Apprendre à maitriser ces influences permet de les comprendre afin qu’elles n’entravent pas votre réussite.

Les principales sources d’influences sont :

  • Les apports pour nourrir notre intellect, notre esprit ;
  • Les relations sociales (personnes que vous fréquentez):
  • L’environnement, à savoir les personnes qui vous entourent.

Levier n° 5 — l’accélération

Concrètement, une fois que vous avez compris que l’objectif n’est pas d’atteindre vos limites, vous êtes capable d’aller au-delà et de passer outre.

Et si vous en profitiez pour affronter ce qui se présente à vous ? Pourquoi ne pas étendre vos actions à d’autres domaines ? Pourquoi ne pas dépasser les objectifs initialement prévus ?

Avec l’effet cumulé, vous disposez des clés pour atteindre vos objectifs et aller plus loin.

Boostez vos ventes grâce au storytelling !

By Siegfried HAACK

Pour vous différencier de vos concurrents, pour augmenter votre chiffre d’affaires ou pour créer d’innovantes campagnes marketing, le storytelling est une clé très efficace à intégrer dans vos stratégies.

Voici comment et pourquoi le storytelling est aujourd’hui un levier d’engagement pour booster vos ventes.

Qu’est-ce que le storytelling ?

Traduit littéralement par une communication narrative, le storytelling est l’art de raconter une histoire dans l’optique de faire passer un message.

De très nombreuses marques utilisent cette technique pour vendre leurs produits ou leurs services.

Et plus l’histoire va vous toucher, plus elle enverra un message fort. Finalement, cette histoire s’imprégnera dans votre mémoire et vous retiendrez le produit / service associé.

Définition du storytelling.

Le storytelling est aussi une manière de communiquer. Concrètement, vous utilisez une structure narrative d’un récit pour remplacer ou appuyer les arguments d’une marque ou d’un produit.

Il existe différents types de storytelling :

  • La success story : ce récit raconte le succès d’un de vos produits ou de votre marque, incitant les acheteurs à se les procurer.
  • La métaphore : ce procédé stylistique permet de parler d’un produit en diluant l’argumentaire de vente dans un récit personnalisé. Avec cette approche moins agressive, l’approche commerciale s’humanise.
  • Le témoignage client : cette technique de storytelling incite d’autres personnes, tantôt indécises, tantôt réticentes, à passer à l’action ou à acheter le produit concerné.

Comment utiliser le storytelling pour booster vos ventes ?

L’utilisation du storytelling intervient à différents niveaux dans le but de booster vos ventes.

Le storytelling renforce la confiance

Avec le storytelling, vos clients vont avoir davantage confiance en vous et en votre marque. Cette confiance sera renforcée par une histoire bien ficelée et personnalisée dans laquelle ils vont se reconnaître.

Aujourd’hui, les clients, que ce soit en ligne ou en présentiel, s’avèrent très exigeants et ils recherchent une marque, une enseigne, une entreprise digne de confiance car cela est synonyme de qualité.

Le storytelling vous démarque de vos concurrents

Alors la concurrence fait rage, notamment en e-commerce, il est important de se différencier pour attirer l’attention.

Tandis que le prix n’est plus un levier suffisant pour faire pencher la bascule dans un sens ou dans un autre, le storytelling répond aux besoins concrets des consommateurs.

En jouant la carte de l’humour, vous attirez davantage de clients et de prospects.

Pourquoi utiliser le storytelling pour vendre ?

Le storytelling augmente votre image de marque

Une histoire bien racontée reste toujours dans les mémoires. Et quand cette histoire touche les clients et prospects, vos buyers personas, elle devient virale.

Dès lors, votre marque employeur se renforce et ce sont vos clients actuels qui attirent de nouveaux clients pour vous.

Un cercle vertueux en somme.

Conseils pour réussir votre storytelling

Pour accroître le volume de vos ventes, le storytelling est une arme de séduction massive. Encore » faut-il savoir habilement l’instaurer, n’est-ce pas ?

Astuces pour bien vendre avec le storytelling.

Voici les clés pour réussir cette approche :

  • Mettre en œuvre des émotions honnêtes et répondre à la question : « pourquoi dois-je acheter cela ? » ;
  • Utiliser des photos et des vidéos de haute qualité ;
  • Apprendre à connaître sa clientèle par le biais de sondages, de réponses directes (via les réseaux sociaux par exemple), etc. ;
  • Rédiger des descriptions de produits à la fois créatives et qualitatives.

Pourquoi le storytelling est-il si puissant dans notre monde digital ?

By Siegfried HAACK

Souvent sous-estimé ou mal compris, le storytelling est une mise en récit transversale d’une expérience ou de l’émergence d’un produit ou service. Mais, à l’heure des réseaux sociaux, des messageries instantanées, qu’en est-il réellement ? Pourquoi le storytelling est-il si important dans notre monde digital ?

Quand le storytelling crée de l’ordre

Dans la masse informe et multifacette que revêt l’information sur Internet, le storytelling fait office de fil d’Ariane, de fil directeur, car il crée et structure un ordre et une progression dans un discours.

Le storytelling apporte une certaine cohérence à votre discours alors que celui-ci pourrait se perdre dans des commentaires sans fin sur Internet.

Quand le storytelling crée de l'ordre dans un discours.

Le récit qu’est le storytelling fidélise les consommateurs, les acteurs et les spectateurs par le biais d’une grande histoire, que celle-ci soit implicite ou explicite.

Le storytelling va alors créer une sorte de visée globale qui participe à la stratégie d’une marque ou d’une entreprise au fur et à mesure de son développement.

Le storytelling digital

Particulièrement créatif, le storytelling digital relie le texte, le son et l’image. Il offre soudain une interaction privilégiée avec vous et votre communauté sur Internet.

Tandis qu’Internet encourage la multiplicité des histoires qui se juxtaposent, le storytelling se présente comme un chef d’orchestre.

Il va tisser les liens entre les nombreux contenus et vos petites histoires ou anecdotes.

Tony Robbins dans une séance virtuelle de storytelling.

Il est incarné par un professionnel auquel les clients peuvent s’associer.

Dans le storytelling appliqué au monde digital, on peut distinguer 4 types de contenus de marques :

  • Le storytelling serviciel : cette approche conseille le client, guide les internautes en présentant une description claire et accessible d’un univers.
  • Le storytelling ludique : cette approche incite à jouer. Les marques dans l’agroalimentaire l’utilisent souvent pour créer du buzz et accroitre leur notoriété (Burger King, Oasis, etc.).
  • Le storytelling pédagogique : méthode populaire chez les marques de santé ou de beauté. Elle s’appuie souvent sur la création de tutos.
  • Le storytelling créatif : souvent confondu avec le « brand content », c’est la création d’une histoire qui invite dans une atmosphère particulière (exemple avec la marque Lidl).

Dans cet univers qu’est le monde digital, le storytelling devient donc transmedia. Il jongle entre vidéo, son, texte inspirant ou photos afin de développer des discours plus riches, plus complets, des discours à la fois kinesthésiques et sensoriels.

Le story-living: la prochaine étape ?

Sur Internet, vous devez captiver l’attention de vos lecteurs, de votre communauté. Pourquoi ? Pour leur offrir une expérience dont ils se souviendront.

Pour aller plus loin que le storytelling, une nouvelle approche émerge par le biais de tous ces médias : le story-living.

Le storyliving, une continuité logique du storytelling dans le monde digital.

En tant que porte-parole, créateur de récits, vous allez devoir faire vivre vos histoires. Vous devez créer des récits qui inspirent et qui mobilisent une participation directe.

Avec le story-living, l’émotion est au maximum.

Mais, il convient que l’expérience partagée soit sincère, engageante et émouvante afin de solliciter de la gratitude.

Avec le développement du streaming en direct (sur Facebook, Instagram et Youtube), des vidéos à 360°, vous allez pouvoir engager votre communauté à vos côtés. Dès lors, vos lecteurs peuvent participer et vivre à vos côtés un événement fédérateur.

Du storytelling au « story-doing »

By Siegfried HAACK

Tandis que le storytelling connaît un succès grandissant dans le monde du commerce, de la vente et du marketing, un nouvel acteur remet légèrement en cause cette approche en ajoutant une dose pratique : le story-doing.

Comment l’intégrer dans votre narration ? Dans votre discours ?

Au début était le storytelling

Le storytelling consiste, comme son nom l’indique, à raconter une histoire avec un but précis, celui de vendre un produit ou un service.

Par le biais d’une anecdote ou d’un souvenir, en faisant appel à une émotion chez l’interlocuteur, le storytelling construit une relation privilégiée et met en avant les valeurs d’une entreprise, les qualités d’une marque, les atouts d’une culture d’entreprise.

Les bases du storytelling

En storytelling, la méthodologie est toujours la même, à savoir :

  • La situation initiale (souvent issue d’une expérience réelle, personnelle si possible) ;
  • Un élément déclencheur ;
  • Un élément « perturbateur » ;
  • La résolution ;
  • La situation finale.

L’avantage de ce type d’approche n’est pas de se focaliser uniquement sur le produit à vendre, mais d’amener le client ou l’interlocuteur à s’identifier au personnage principal.

On parle alors de « mimesis ».

C’est un processus très fort. Dès lors, votre cible va « vivre » par procuration ce que vous ou le personnage principal de votre histoire endure jusqu’à la résolution de l’histoire (la solution que vous proposez) que l’on peut apparenter à la catharsis dans une histoire traditionnelle.

La transition vers le story-doing

Avec le storytelling, il est nécessaire d’avoir beaucoup d’espace pour exister. Concrètement, fonder une histoire d’une marque, d’une entreprise ou d’un produit demande du temps. Cela présuppose aussi de raconter cette histoire encore et encore ou tout du moins, qu’on l’entende régulièrement.

Or, aujourd’hui, le consommateur ou l’internaute est constamment sollicité : entre les logos, les slogans, les publicités, les films courts, les vidéos, les tutoriels, l’information est partout et l’on risque de perdre le poids du storytelling.

Passer au story-doing ou storymaking.

Le story-doing passe au niveau supérieur.

En effet, il s’agit toujours d’un marketing expérientiel, mais celui-ci est mené à son comble.

Concrètement, le story-doing parie sur la spontanéité du contenu.

C’est pourquoi de nouveaux formats apparaissent comme le « live » qui se démocratise et séduit de plus en plus de monde.

La force des réseaux sociaux avec le story-doing

Pour garder cette notion d’immédiateté, rien ne vaut les réseaux sociaux et leurs commentaires et autres réactions épidermiques.

Là où le storytelling raconte une histoire, le story-doing la crée. L’histoire devient alors plus vivante, plus inspirante, étant conçue comme une expérience unique qui mérite d’être racontée.

À ce propos, le succès des stories sur Instagram, Facebook, LinkedIn ou Snapchat est un exemple flagrant.

La force du story-doing en marketing.

Si vous voulez communiquer habilement en passant par le story-doing, utilisez ces canaux et les stories pour raconter les dessous d’un événement, les « backstages », les « behind the scenes » comme les anglophones aiment les appeler. Plongez vos followers, abonnés et clients dans un univers immersif, qu’ils se sentent proches de vous et de ce que vous avez à proposer !

Avec le story-doing, la marque ou l’entreprise gagneront en influence.

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