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Le biais de croyance

By Siegfried HAACK

Parmi les biais cognitifs que nous utilisons souvent malgré nous, on retrouve le biais de croyance. Cela se réfère à une tendance naturelle à se fier à son propre système de croyances pour évaluer une situation ou conclure un discours.

Petit aperçu du biais de croyance décortiqué pour vous.

Kesako ?

Le biais de croyance intervient quand nous devons estimer une conclusion et cela s’accentue quand nous devons raisonner rapidement.

Il existe bel et bien une distinction entre une validité logique et rationnelle d’un raisonnement et la véracité des prémisses d’un raisonnement.

Cette validité logique dépend principalement de la relation logique entre le début et la fin d’une conclusion. La véracité, elle, fait référence aux informations et aux faits trouvés et avérés.

Pour faire plus simple, il est toujours plus important de savoir qu’un raisonnement peut être valide logiquement, mais ne peut contenir que le début d’une conclusion (souvent fausse ou erronée).

Voici un exemple pour mieux comprendre le biais de croyance :

Raisonnement A :

  • Hypothèse 1 : Toutes les fleurs ont des pétales.
  • Hypothèse 2 : les roses ont donc des pétales.

Conclusion : les roses sont des fleurs.

Raisonnement B :

  • Hypothèse 1 : toutes les voitures ont un moteur.
  • Hypothèse 2 : les avions ont un moteur.

Conclusion : les avions sont des voitures.

Qu'est-ce qu'un biais de confiance ?

Nous avons tendance à affirmer que le raisonnement A est valide logiquement. Et nous rejetons le raisonnement B, car la conclusion du A est vraie dans la réalité.

Et pourtant, les deux raisonnements ne sont pas valides sur le plan logique puisque leur conclusion ne découle nécessairement pas des prémisses.

On ne se fie plus aux liens logiques qui amènent à une conclusion, mais à la crédibilité de celle-ci.

Reconnaitre le biais de croyance

Le biais de croyance consiste en la formation d’une hypothèse et une prise de décision selon ce qu’on désire et ce que l’on se plaît à imaginer. On ne prend plus en compte l’évidence, ni la rationalité, ni la réalité.

Quels sont les caractéristiques du biais de confiance ?

On pourrait résumer ce biais par une sorte de cycle de fantasmes.

Et, à chaque fois que nous sommes dans une situation sous le couvert du biais de croyance, nous passons par 3 stades :

  • Étape 1 : le rêve : les choses vont comme on le souhaite. Mais comme la réalité semble obtuse, nous passons au stade suivant.
  • Étape 2 : la frustration : les choses ne vont pas comme on le voudrait et requièrent un effort plus important pour nier la réalité.
  • Étape 3 : le cauchemar : la réalité s’impose de plus en plus et la croyance est anéantie.

La personne souffrant du biais de croyance s’enferme dans ses croyances et souffre alors d’un sentiment d’injustice, notamment si la situation dépend de quelqu’un d’autre.

Comment réagit une personne par le biais de croyance ?

La personne réagissant selon le biais de croyance adopte 3 attitudes sur le plan cognitif :

  • Elle sélectionne des signaux ou des indices qui renforcent sa croyance. Elle ignore totalement les signaux opposés.
  • Elle accorde davantage d’importance aux indices qui renforcent sa croyance au lieu de ceux qui l’infirment.
  • Elle répond au signal ou à l’indice de manière biaisée afin de générer une réaction en retour qui renforcera sa croyance de base.

Attitudes et comportement avec le biais de confiance.

Apparaissant aussi bien dans le processus de la jalousie comme en politique (avec les « fake news »), le biais de croyance est un phénomène qui joue sur la notion de perception.

Dès lors, chaque acte et non-acte est interprété pour renforcer une croyance.

Le biais de confirmation

By Siegfried HAACK

Ce que l’on appelle biais cognitifs est une forme de pensées issue de notre pensée logique ou rationnelle. Ce genre de biais a tendance à être utilisé, souvent malgré soi, par rapport à autrui. On le retrouve dans notre vie privée, sur notre lieu de travail ou dans une phase de recrutement en entreprise.

L’un des biais les plus représentatifs est le biais de confirmation.

Voyons ensemble ce que cela regroupe.

Qu’est-ce que le biais de confirmation ?

Pour bien comprendre ce qu’est le biais de confirmation, il faut se représenter une tendance (naturelle) et instinctive chez chacun d’entre nous à rechercher en priorité des informations qui confirment notre manière de penser.

Dès lors, on « néglige » tout ce qui pourrait la remettre en cause.

Le biais de confirmation est cette altération de la lucidité avec une mauvaise foi plus ou moins assumée selon les individus.

Qu'est-ce que le biais de confirmation ?

Cependant, le biais de confirmation fait partie des biais cognitifs les plus utilisés pour résoudre une problématique. Cela se traduit par la recherche d’une confirmation au lieu d’une vérité.

Exploiter le biais de confirmation dans votre activité

Le monde de l’entreprise utilise souvent avec succès cette tendance de l’humain à s’en tenir à ses convictions et à valider les hypothèses déjà existantes de manière inconsciente.

Quel que soit votre secteur d’activité — marketing, vente, leadership, management, etc. — vous pouvez vous aussi imiter ce processus. Et pourquoi ne pas l’intégrer dans vos démarches ?

Comment ? Voici 3 exemples pratiques.

Recourir aux clichés et aux stéréotypes

Le premier exemple du biais de confirmation est celui du recours aux clichés.

Tout le monde possède des clichés et de nombreux poncifs sur tel secteur d’activité ou telle marque. Si les Allemands sont les garants d’une qualité de produits, les Français excellent dans le domaine de l’œnologie. Toutes les startups de la Silicon Valley sont des entreprises qui produisent des innovations technologiques révolutionnaires.

Croire ce qu'on veut voir avec le biais de confirmation.

En utilisant ce genre de biais de confirmation, votre auditoire ou vos clients sont plus à même de croire à votre message.

Jouer sur la corde sensible

Tout le monde a besoin de croire qu’il existe une solution à chaque problème.

Dès lors, le client va avoir tendance à croire les argumentaires qui promettent une solution lisible et compréhensible pour résoudre ses problèmes.

En connaissant les « failles » de votre clientèle, vous pourrez jouer cette carte de la corde sensible pour booster votre argumentaire de vente.

Utiliser les avis des internautes

Les avis des internautes jouent de plus en plus dans la balance quand il s’agit d’effectuer un acte d’achat ou de prise de position.

En répondant aux besoins de vos clients et surtout en publiant leurs avis positifs sur votre activité ou sur la solution que vous proposez, vous donnez l’impulsion nécessaire pour que les futurs autres clients valident leur prochain achat.

Un cercle vertueux en somme puisqu’un bon avis entraine un achat qui entraine un bon avis, etc.

Les avis des internautes pour se rassurer.

Pour réussir et faire aboutir votre raisonnement ou amener à un acte d’achat, il est essentiel de prendre en compte ce biais de confirmation. Vous devez tenir compte des principales erreurs de jugement et de raisonnement que nous faisons tous de manière inconsciente.

Du storytelling au storyliving

By Siegfried HAACK

Dans le but de fidéliser vos clients et faire face aux nouvelles technologies, il est essentiel de redoubler d’efforts. L’arrivée des réseaux sociaux bouleverse la manière de présenter et de vendre un produit ou une prestation et le dialogue entre entreprise ou producteur et consommateur est plus fluide, quasiment instantané.
Pour toujours plus susciter l’intérêt de vos clients, je vous propose de rendre votre propos interactif grâce au storytelling et au storyliving.

De l’importance du storytelling

Le storytelling a envahi la communication, bien que le fait de créer une histoire autour d’un produit, d’un service ou d’une entreprise ne soit pas toujours aussi simple qu’on puisse l’imaginer.

Le storytelling est donc cette façon singulière de communiquer avec vos clients et vos prospects. Il s’intéresse particulièrement aux attentes, aux interrogations et aux envies des utilisateurs sur Internet.

On utilisera alors un langage ciblé pour répondre aux besoins exprimés avec un contenu défini par une stratégie éditoriale.

L’objectif est avant tout de générer du trafic sur un site Web ou vers une activité.

L'importance du storytelling en vente.

Avec l’explosion du format vidéo et celui de la photo, il est possible de se filmer n’importe où, de quoi booster ce que l’on nomme le storytelling digital. Cela apporte indéniablement une dimension supplémentaire au récit de l’entreprise.

Du storytelling au storyliving

Pour offrir une expérience client mémorable, il importe d’impliquer vos lecteurs, vos clients, vos prospects dans votre récit.

En effet, chacun d’entre eux souhaite se reconnaître dans ce que vous proposez. Et vos clients, au-delà des outils et des services qui améliorent leur quotidien, espèrent vivre des expériences inédites et personnalisées.

Ici, le récit ou l’histoire devient expérience. Le consommateur ou l’internaute devient acteur de l’histoire dont il va se souvenir et faire part autour de lui.

Storyliving ou l'expérience client à son apogée.

L’expérience que vous proposez doit être sincère, engageante, émouvante et surtout solliciter la gratitude de la part de ceux qui visualisent votre récit.

Vivre une histoire avec le storyliving

En plus d’avoir créé une histoire qui explique comment tel produit ou service peut améliorer le quotidien de vos clients, il est important de leur faire vivre cette expérience.

Il faut créer une histoire crédible qui inspire et qui mobilise la participation directe en rapport avec les valeurs que vous souhaitez véhiculer.

C’est l’émotion qui est le point d’orgue du storyliving.

Et le récit ne s’inscrit plus dans le passé, mais il cible le présent.

L’objectif n’est plus de raconter, mais bel et bien de faire vivre l’émotion au présent afin d’augmenter l’engagement des internautes.

Le boom du storyliving.

La création de contenu où l’on peut afficher les réactions en direct, les quizz, les sondages et les outils comme ceux mis en place sur Instagram, sans oublier la réalité virtuelle et la réalité augmentée sont autant de moyens de parler à votre public en leur faisant vivre votre histoire.

Le storyliving est un moyen de favoriser l’expérience client à l’acquisition du bien en lui-même. Et c’est ce qui touche particulièrement la génération des Millennials.

Avec le storyliving, vous rendez l’expérience d’achat inédite car le consommateur et vous-même écrivez une histoire commune.

Séduisant, n’est-ce pas ?

Le storytelling visuel dans votre communication ?

By Siegfried HAACK

En tant que professionnel, vous savez qu’un récit intéressant attirent l’attention d’un public à hauteur de 55 % en moyenne. Et c’est de plus en plus l’impact visuel qui permet à votre discours de monter en puissance et de susciter davantage de retours.
Découvrons ensemble pourquoi et comment le storytelling visuel doit être intégré dans votre stratégie de contenus.

Qu’est-ce que le storytelling visuel ?

Pour vous différencier des autres marques et de vos concurrents, le choix des images ne se limite plus à des photos issues de banques d’images standards. Le contenu de votre marketing doit raconter la plus belle histoire, mais aussi la plus convaincante, la plus expressive.

Et cela passe inévitablement par l’aspect visuel.

Qu'est-ce que le storytelling visuel ?

Avec le storytelling visuel, vous travaillez une narration non seulement sur une base de contenu écrit, mais aussi visuelle.

Les supports doivent être suffisamment clairs et lisibles pour que votre public les identifie et les comprenne le plus rapidement possible.

Méthode idéale pour fédérer une communauté, pour fidéliser des clients et en attirer des nouveaux, le storytelling visuel se retrouve principalement via les réseaux sociaux et dans le blogging.

Les outils d’un storytelling visuel

Il faut garder à l’esprit que chaque outil utilisé dans votre storytelling visuel doit proposer des visuels clairs de qualité, des visuels extrêmement visibles et faciles à comprendre.

L’objectif, rappelons-le, est que votre auditoire ou votre lectorat retienne la majorité des informations fournies.

Les premiers outils sont les images et les infographies.

Chaque image ou chaque infographie générée doit avoir une puissance évocatrice évidente.

C’est pourquoi vous devez travailler la colorimétrie, la mise en scène, l’exposition, les contrastes.

Et pour les infographies plus précisément, veillez à diminuer le nombre de chiffres exposés et de les formuler de manière à inclure l’internaute.

Cela passe par une touche d’humour ou toute autre ligne éditoriale qui vous correspond.

L'infographie pour raconter une histoire.

L’autre aspect visuel, très à la mode sur Twitter notamment, est le « meme ».

Cette image GIF volontairement grotesque, comique ou absurde et en mouvement s’adapte à toutes les situations. Elle permet d’illustrer un message en se basant sur une base populaire.

 

Une tendance qui se confirme depuis 1 ou 2 ans est le carrousel.

Cela représente un tremplin qualitatif en matière de storytelling visuel et de communication sociale.

Le carrousel est cette suite de photos dans laquelle vous racontez un process en cours, où dans lequel vous faites un « avant/après ».

L’objectif est de susciter l’engagement de votre public.

Il ne faut pas oublier de créer un appel à l’action à la fin du carrousel afin d’optimiser votre storytelling visuel.

La carrousel pour booster votre storytelling.

Enfin, le dernier outil que je vous conseillerais est la vidéo.

C’est LE moyen le plus rapide et le plus simple pour raconter votre histoire sur les réseaux sociaux ou sur votre blog. De plus, vous bénéficiez d’une totale liberté pour exprimer toute votre créativité et ainsi vous démarquer.

Gardez à l’esprit que le mieux est l’ennemi du bien, donc veillez à faire simple et concis. Et n’oubliez pas que le ton est primordial dans ce média, soignez donc votre ton et adaptez-le à votre cible.

Les règles de bases d’un storytelling réussi

By Siegfried HAACK

Afin de promouvoir une activité ou une marque, de fidéliser une clientèle ou encore pour construire une bonne image de marque, il est indispensable de bâtir une stratégie marketing efficace. Et cela passe par un élément essentiel : un storytelling réussi.

Voici tout ce que vous devez savoir sur les règles de base d’un storytelling réussi pour toucher directement votre cible.

Storytelling : une histoire à raconter ?

Tandis que les traditionnelles images publicitaires (affiches, tracts, flashs TV ou radio) semblent perdre en impact et en éclat, une nouvelle approche se veut plus pertinente en 2022 : le storytelling.

Aujourd’hui, nous ne souhaitons plus de messages délivrés à toute vitesse, des messages impersonnels. Et surtout, devant une fréquentation intensive et quotidienne d’Internet — et notamment des réseaux sociaux —, nous recherchons autre chose : de la personnalisation.

Nous recherchons de l’émotion, nous souhaitons être concernés parce que propose une publicité ou une annonce.

Raconter une histoire pour mieux vendre.

Avec le storytelling, vous pouvez désormais embarquer votre auditoire dans votre histoire et les amener petit à petit vers votre objectif souhaité : s’abonner à votre newsletter, acheter votre produit, découvrir votre site Web, partager une information importante, etc.

Grâce au storytelling, vous racontez une histoire qui va transmettre vos valeurs et votre image de marque afin de développer un sentiment d’appartenance.

Conseils pour construire un storytelling réussi

Vous connaître et avoir une vision claire

La première étape d’un storytelling réussi est d’apprendre à vous connaître.

  • Quelle est votre philosophie ?
  • Quelles sont vos valeurs ?
  • Quelle image souhaitez-vous renvoyer ?
  • Quels sont vos concurrents ?
  • Quel est votre positionnement dans votre secteur d’activité/ niche ?

Ensuite, grâce à une introspection, vous allez découvrir ce que vous aimeriez raconter.

Dès lors, vous aurez une vision claire de votre discours et il suffira d’y rester fidèle pour asseoir votre présentation de manière pérenne.

Apprendre se connaître pour un storytelling réussi.

Définir votre cible

Pour que votre histoire soit efficace et lisible par les bonnes personnes, apprenez à qui vous vous adressez. Créez une sorte de « persona » idéale :

  • Quel type de clientèle puis-je cibler ? Entreprise, particuliers, médias, salariés, etc.
  • Quelle est la spécificité de ma cible ?
  • Que veut-elle ?
  • Quels sont ses besoins et ses peurs ?

La pertinence de votre storytelling repose sur l’identification et l’appropriation de votre message. Votre auditoire doit se reconnaître dans ce que vous dites et montrez.

Adopter le bon ton

Autre élément clé d’un storytelling réussi, le ton et le registre de votre discours.

Selon votre cible et son positionnement, vous allez opter pour la carte de l’empathie ou de l’humour par exemple, d’autres vont préférer des faits et des données chiffrées.

L’important est de répondre à leurs besoins émotionnels afin qu’ils se sentent proches de vous.

Savoir s'adresser à son public

Trouvez alors le vocabulaire et le ton qui convient en restant en adéquation avec votre identité et votre public cible.

Mettre en scène votre histoire

Enfin, le dernier conseil pour obtenir un storytelling réussi est de donner vie à votre histoire.

Vous allez devoir planter le décor, contextualiser votre discours, présenter le ou les personnages concernés et faire ressentir des émotions.

Le but est tout simplement de créer des images mentales qui vont s’imprégner dans l’imaginaire de votre public.

Ensuite, il vous faudra incarner votre histoire puisqu’elle va devenir une partie essentielle de votre entreprise et de votre communication.

Avec le storytelling, la relation avec vos clients et vos prospects va gagner nettement en qualité et en engagement.

« L’art de la niaque » d’Angela Duckworth

By Siegfried HAACK

S’il existe des livres qui figurent dans mon panthéon, celui d’Angela Duckworth intitulé « l’Art de la niaque » est en bonne place. Cet ouvrage présente le concept psychologique du « grit » ou le cran ou avoir de la ténacité.

Entre passion, persévérance et concentration, voici pourquoi je vous propose de découvrir ce livre dès à présent.

Quand l’effort rencontre le succès

Selon l’auteure, « le talent est la rapidité avec laquelle vos compétences s’améliorent quand vous investissez des efforts. »

Pour atteindre vos objectifs, vous ne devez pas compter uniquement sur la chance ni le talent, car celui-ci peut vous perdre en chemin et vous faire croire que vous n’êtes pas assez bon. L’effort permet une meilleure appréciation de ce que l’on fait et de qui l’on est.

L’auteure Angela Duckworth affirme que l’effort est souvent ignoré dans l’équation qui mène au succès.

Ainsi, le talent n’a rien à avoir avec la réussite, car si l’on veut réellement des efforts, vous devez vous montrer courageux, tenace (« grit »), déterminé.

L'art de la niaque ou comment effort et persévérance créent le succès.

Tandis que le talent est surestimé et que beaucoup de personnes le mettent sur un piédestal, pensant qu’il faut être né avec un don en particulier pour réussir, l’effort s’avère sous-estimé.

Si l’on doit résumer la personne du livre « L’Art de la niaque », on pourrait écrire ce qui suit :

Succès = compétences x efforts.

Plus vous comptez sur vos efforts, plus vos compétences vont en s’améliorant.

À propos de la pratique intelligente

Depuis quelques années, on entend beaucoup parler de personnes qui désirent suivre leur passion ou qui essaient de le faire, mais n’y parviennent pas.

Et pour devenir plus résistant, plus brave et obtenir ce que l’on veut dans la vie, il est essentiel de faire quelque chose de plus que les autres.

Les personnes qui travaillent, s’entrainent, font et refont réussissent toujours mieux à maitriser une nouvelle compétence que les personnes qui ne font aucun effort.

La clé de ce succès réside dans ce que l’on nomme la pratique intelligente.

Concrètement, cela signifie que vous devez rester engagé et investi en exécutant de petites tâches quotidiennes qui vous rapprochent de votre objectif.

Ainsi, le mot « grit » ou ténacité utilisé par l’auteur de « L’art de la niaque » est souvent perçu comme une combinaison de persévérance et de passion.

Assure rune pratique intelligente et régulière pour réussir.

Si votre passion vous inspire et vous donne des ailes d’avancer, seules votre persévérance et votre ténacité vous conduiront réellement là où vous voulez être.

Comment devenir persévérant selon « L’Art de la niaque » ?

Selon l’auteure du livre « L’Art de la niaque », il existe 4 composantes essentielles et à cultiver pour augmenter votre ténacité et améliorer votre niveau de compétences :

  • L’intérêt : vous devez vous intéresser pleinement dans ce que vous faites, ce qui accroit l’engagement et la persévérance.
  • La pratique : l’entrainement et la pratique quotidienne vous poussent à être meilleur.
  • Le but : votre objectif doit être comme une boussole. Il vous aide à comprendre pourquoi vous faites les choses.
  • L’espoir : il y aura toujours des moments de doutes, des échecs, mais l’espoir est ce qui vous fera vous relever et avancer.

L'art de la niaque : l'importance d'avoir un objectif pour réussir.

Comme on le voit, le livre « L’art de la niaque » d’Angela Duckworth est un concentré de motivation et nous pousse, vous et moi, à retrousser nos manches pour atteindre le but que nous sommes fixé.

Vous êtes d’accord ?

L’art du copywriting

By Siegfried HAACK

Le copywriting est un art qui consiste à persuader le lecteur de passer à une action souhaitée comme s’inscrire à une newsletter, vous suivre sur les réseaux sociaux, acheter un produit ou encore télécharger un ebook. Parfait pour conquérir de nouveaux clients et convaincre vos lecteurs ou abonnés de vous lire, ce procédé d’écriture permet de faire la différence dans vos pitchs et dans vos préparations de discours.

 

Qu’est-ce que le copywriting ?

Le copywriting nous vient de la culture anglo-saxonne où le terme « copy » désigne un texte tandis que le terme « writing » signifie « écrire, rédiger ».

 

Si l’on doit résumer ce qu’est le copywriting, c’est l’art de rédiger pour vendre, tout du moins pour inciter le lecteur à faire une action que vous avez décidée (promouvoir une marque, une entreprise, une personne, une idée, un produit, un service).

On parle aussi de rédaction publicitaire ou d’écriture dite persuasive.

A quoi correspond le copywriting ?

On retrouve généralement le copywriting dans des supports variés tels que :

  • Les flyers ;
  • Les spots publicitaires ;
  • Les articles de blog ;
  • Les campagnes en social media (Facebook, LinkedIn, etc.) ;
  • Les lettres de vente ;
  • Les newsletters.

 

Le copywriting ou l’appel à l’action

Le rôle d’un copywriter consiste à inviter le lecteur à réagir dans un certain sens en utilisant des mots savamment sélectionnés.

En cela, le copywriter se distingue du journaliste ou d’un rédacteur qui ont pour vocation, tous les deux, de produire des textes informatifs.

Réussir un CTA avec le copywriting.

Même si les deux approches se ressemblent et se confondent parfois dans l’esprit des professionnels, le copywriting a pour vocation de créer un contenu de qualité et d’apporter une valeur ajoutée aux clients potentiels en les invitant à agir.

L’une des principales techniques de persuasion en copywriting est le call to action (CTA) ou appel à action.

On cherche alors à déclencher une action chez le lecteur qui s’inscrit dans une démarche de marketing : réalisation d’un achat, lecture d’une newsletter, demande de devis, prise de contact, ouverture d’un email, etc.

 

Pourquoi utiliser le copywriting ?

Alors pourquoi devez-vous utiliser le copywriting ? Peut-il s’utiliser avec un bon storytelling ?

Voici 3 raisons pertinentes pour intégrer le copywriting dans vos stratégies de fidélisation ou de vente.

Vous gagnez en visibilité sur Internet

Le copywriter utilise et respecte les règles de la rédaction Web et du SEO (Search Engine Optimization) pour mieux positionner votre site Web dans les pages de résultats sur les moteurs de recherche, notamment Google.

En intégrant des mots-clés pertinents, en enrichissant la sémantique du texte, en intégrant le balisage HTML dans la publication des articles, sans oublier le maillage interne thématisé, le copywriting participe à une meilleure indexation de votre site Web, de votre boutique ou eshop, de votre blog, etc.

Grâce à un contenu qualitatif et unique, centré sur l’expérience utilisateur, vous êtes à même d’atteindre plus facilement votre audience.

Améliorer sa e-reputation avec le copywriting.

Vous renforcez votre image de marque

Quand vous avez atteint votre cible, il vous faut la fidéliser et la convaincre.

À travers une identité de marque forte construite en amont, vous réussissez alors à vous démarquer.

Le copywriting vous aide à rendre votre discours plus authentique et faire grandir votre réputation par le biais de textes reflétant vos valeurs.

Vous augmentez vos ventes

L’objectif final du copywriting est de maximiser les ventes et d’accroitre le chiffre d’affaires.

Avec un meilleur référencement naturel qui apporte un meilleur trafic organique sur votre site Web, vous gagnez des internautes et donc potentiellement des clients.

Grâce au copywriting, vous améliorez aussi le taux de conversion de vos pages et de vos tunnels de vente et boostez donc votre retour sur investissement.

En somme, le copywriting vous aide à vous différencier en accrochant vos lecteurs à des textes engageants. Raconter une histoire qui suscite l’émotion tout en invitant l’internaute à suivre une action précise, voici le secret d’une communication réussie, n’est-ce pas ?

Découvrez les 12 archétypes de personnalité

By Siegfried HAACK

S’écartant des principes érigés par Freud, Carl Jung est l’un des psychanalystes les plus fins du XXe siècle ayant exploré les racines collectives de notre inconscient. Suite à cette formidable aventure intellectuelle, 12 archétypes de notre personnalité ont pu être mis à jour.

Je vous les livre ici même.

Comment définir ces traits de personnalité ?

Ce sont de sortes de modèles ou des moules de comportement qui expliquent certaines de nos spécificités.

Ces archétypes représentent également des symboles culturels ainsi que des images dans l’inconscient collectif.

Comment définir votre archétype de personnalité ?

Les connaître permet d’améliorer votre relation et votre communication. On comprend alors les enjeux qui se jouent pour chacun ainsi que les éventuelles attentes.

Les 12 archétypes de personnalité

Le sage

Il représente le libre-penseur. Son intellect et ses connaissances sont ses principales raisons d’être ainsi que son fondement.

Pour lui/elle, la capacité d’analyse et l’intelligence sont la meilleure manière de se comprendre et de comprendre le monde qui nous entoure.

On le reconnaît souvent au fait qu’il aime argumenter de manière logique, apporter une donnée précise ou faire une citation pour souligner son propos.

L’innocent

Cette personnalité aime se concentrer pour aider les autres.

Toujours optimiste, recherchant constamment le bonheur, elle est cette personne qui voit toujours le bon côté des choses.

Il ou elle aime plaire et être reconnue des autres.

Découvrez l'archétype de personnalité Innocent !

L’explorateur

Cet archétype de personnalité souligne une personne qui aime entreprendre un chemin sans avoir de route prédéfinie.

Toujours ouvert à la nouveauté et aux imprévus, il recherche des découvertes, toujours en quête d’une sorte d’idéal jamais satisfait.

Le dominant

Pouvant s’identifier au leader, le dominant se considère comme une personne qui doit fixer les règles du jeu.

Préoccupé par l’excellence, il aime que les autres agissent comme il le dit, il a toujours de bonnes raisons de l’exiger par ailleurs.

Voici un des 12 archétypes de personnalité lié au pouvoir.

Le créateur

Cette personnalité a un profond besoin de liberté. Adorant transformer les choses et les concepts pour en sortir quelque chose d’innovant, il se tourne toujours vers la nouveauté.

Non conformiste, amusant, autosuffisant, le créateur peut se montrer parfois inconstant.

L’ange gardien

Cet archétype de personnalité se sent plus fort que les autres, il ou elle aime prodiguer des conseils et une protection quasi maternelle ou paternelle.

Il veut éviter que l’autre souffre et refuse qu’un quelconque danger menace l’intégrité ou le bonheur d’autrui.

Le magicien

Il aime régénérer et renouveler, aussi bien ce que font les autres que ce qu’il peut faire lui-même.

Il est toujours dans un processus d’amélioration, de changement et de croissance.

Mais attention, car à force de trop vouloir aider ou changer ce qu’il y a autour de lui, il transforme un évènement positif en fait négatif.

Le héros

Un autre archétype de personnalité lié au pouvoir est celui du héros.

Avec une vitalité et une résistance démesurées, il aime s’en servir pour lutter au nom du pouvoir ou de l’honneur.

Il est prêt à faire n’importe quoi au lieu de perdre.

Etes-vous un super-héros ?

Attention à ne pas se montrer trop ambitieux !

Le rebelle ou hors-la-loi

Transgresseur, provocateur qui ignore totalement les idées des autres, il aime aller contre l’avis général.

Il pense par lui-même et sa pensée est puissante.

L’amoureux

Cette personnalité écoute toujours ce que lui dicte son cœur.

Sensible, il aime l’amour sous toutes ses formes et aime le répandre à son tour.

Son plus grand bonheur est de se sentir aimé. Il apprécie la beauté, le raffinement, l’esthétique.

Le bouffon

Cet amuseur nous montre à rire de nous-mêmes.

Il ne se prend pas au sérieux et se montre particulièrement épicurien, appréciant chaque instant de son existence.

L’orphelin

Cette personnalité possède des blessures qu’il n’arrive pas à refermer. Et, se sentant souvent trahi, déçu, il aime que les autres s’occupent de lui.

Il se rapproche souvent de personnes qui lui ressemblent, il aime se victimiser.

« L’essentialisme » de Greg McKeown

By Siegfried HAACK

Le livre de Greg McKeown, « l’Essentialisme – Faire moins, mais mieux » est aujourd’hui considéré comme une des bibles essentielles si vous souhaitez performer et accumuler les réussites sans y laisser votre peau. Travailler avec efficacité, chercher ce qui est important et s’y consacrer, voilà quelques-unes des clés que l’auteur a su distiller afin de forger mon ADN en leadership et de conseiller en storytelling.

Les grandes clés de l’essentialisme

Selon Greg McKeown, ce n’est que lorsque vous vous autorisez d’arrêter de vouloir tout faire et de dire oui à tout le monde que vous pouvez alors diriger votre contribution vers des actions qui comptent.

L’essentialisme, c’est savoir chercher à distinguer ce qui est important de l’insignifiant. Comment ? En supprimant le superflu. C’est ainsi que vous pourrez focaliser toute votre attention pour accomplir ce qui est majeur et crucial dans votre vie.

En effet, si vous ne cherchez pas à mettre de priorités dans votre vie, quelqu’un d’autre le fera pour vous.

Pour comprendre l’essentialisme, il faut comprendre le paradoxe du succès. Concrètement, plus vous avez de choix devant vous, plus vous vous sentez détourné, dévoyé de ce qui devrait être normalement votre priorité.

Les 3 principes de l'Essentialisme selon McKeown.

L’essentialisme, selon Greg McKeown, se concentre autour de 3 axes, 3 vérités que sont « choisir », « distinguer » et « sacrifier ».

  • Choisir : selon l’auteur, nous sommes tous libres de choisir comment dépenser et notre énergie et notre temps.
  • Distinguer : les choses qui comptent vraiment sont rares. Il convient donc d’identifier ce qui est le plus important pour vous afin de vous focaliser sur cette ou ces priorités.
  • Sacrifier : il est concrètement impossible de tour faire et/ou de tout avoir. Apprendre à faire des concessions et décider ce que vous souhaitez privilégier est essentiel. Accepter une opportunité ne revient pas nécessairement à en refuser d’autres. Certains « sacrifices » sont stratégiques, réfléchis et délibérés dans le but de libérer de la place « mentale » pour les intégrer dans sa vie.

Comment se concentrer sur l’essentiel ?

Selon Greg McKeown et son livre « L’Essentialisme », il existe des exercices simples à mettre en pratique pour atteindre ce but.

Je les ai moi-même essayés et je peux vous dire que cela change la donne. C’est pourquoi cet homme figure parmi les auteurs qui m’ont le plus marqué.

Voici quelques recommandations.

Se fixer des priorités

Il est essentiel de vous fixer des priorités.

Cela implique naturellement d’identifier votre ou vos objectifs pour savoir dans quelle direction aller.

Concentrez-vous sur cet objectif et mettez de côté tout ce qui n’a pas de lien avec l’objectif en question.

N’oubliez pas que tout ce qui vous éloigne de votre objectif est considéré comme superflu.

Prendre du recul

Il est aussi important d’apprendre à analyser une situation dans sa globalité.

Prenez de la hauteur, faites un pas de côté et voyez les éléments avec un autre regard.

S’échapper du quotidien, prendre l’air, se promener, vivre des choses complètement différentes permet d’avoir cette acuité nécessaire.

Pourquoi prendre du recul d'après Greg McKeown ?

Apprendre à dire non

Plus simple à dire qu’à faire, n’est-ce pas ?

Et pourtant, voici un des piliers de l’essentialisme.

Quand vous connaissez votre objectif, vous pouvez éliminer ce qui ne le concerne pas.

Vous pouvez donc dire « non » afin de vous concentrer sur ce qui compte vraiment à vos yeux.

 

Je ne saurai que trop vous recommander de découvrir ou de redécouvrir le livre de Greg McKeown, « L’Essentialisme » afin de booster votre productivité, d’améliorer votre organisation et mettre du baume au cœur à votre développement personnel.

Les fondamentaux de l’analyse transactionnelle

By Siegfried HAACK

L’analyse transactionnelle est une théorie psychologique qui traite de notre pensée, de nos ressentis et de nos comportements. C’est aussi un système efficace de psychothérapie, d’éducation et d’analyse socioculturelle qui a pour objectif de valoriser les relations interpersonnelles. Voici les fondamentaux de l’analyse transactionnelle.

À l’origine de l’analyse transactionnelle

Les relations entre individus sont à la fois source de joie, mais aussi de souffrance, de frustration. On se dit que si on avait su comment s’exprimer, le message que l’on souhaitait faire passer serait mieux reçu.

Grâce à l’analyse transactionnelle (AT) — qui s’inscrit également dans la maitrise d’outils comme la PNL et l’ennéagramme — vous pouvez améliorer vos relations au quotidien.

C’est dans les années 1950 que l’analyse transactionnelle voit le jour, mise en place par Éric Berne. Elle est reconnue alors comme méthode d’analyse des relations sociales.

Elle s’appuie concrètent sur l’analyse des « transactions » entre les personnes (échanges verbaux, et non verbaux).

Cette pratique est aujourd’hui un véritable outil de développement personnel qui peut être utilisé pour une thérapie de personne (individuelle, de couple ou de famille).

Comprendre les bases de l'analyse transactionnelle.

Ses champs d’applications sont ainsi multiples :

  • Une aide dans le domaine de l’éducation ;
  • Un appui dans le champ de l’organisation ;
  • Un soutien clinique et social ;
  • Un outil dans le coaching personnel et professionnel.

Quelle est la philosophie de l’AT ?

La philosophie de l’analyse transactionnelle repose sur 2 piliers :

  • La valeur intrinsèque de chacun : toute personne, quel que soit son statut sociologique économique ou psychologique, est digne d’intérêt. Sa valeur propre doit être reconnue. Il est indispensable de respecter les uns et les autres pour ce qu’ils sont et non pour ce qu’ils font.
  • Chacun possède la capacité de penser, de réfléchir et d’adopter un nouveau comportement. Chacun est libre de décider de ce qu’il va faire de sa vie.

Quelles sont les piliers de l'analyse transactionnelle ?

Les bases fondamentales de l’analyse transactionnelle

Parmi les bases fondamentales de l’analyse transactionnelle, on retrouve en premier lieu le concept des « états du moi ».

C’est un système cohérent de sentiments et de pensées qui sont mis en évidence par un type de comportement. L’ensemble de ces états du moi représente la personnalité de chacun.

On retrouve ainsi 3 états du moi :

  • Enfant qui représente la vie vécue à une étape de son développement, notamment quand elle était enfant.
  • Parent : état du moi enseignée et vécue comme le faisaient nos parents.
  • Adulte : c’est la vie telle qu’on l’expérimente en termes de pensées, de sentiments et d’attitudes avec des conclusions logiques à la clé.

Les différents concepts et états du moi en analyse transactionnelle.

D’autres concepts participent aux fondamentaux de l’AT :

  • Les « transactions » : échange entre deux états du moi qui permet de comprendre comment nous communiquons.
  • La « position de vie » : façon à partir de laquelle nous faisons face à nous-mêmes et aux autres.
  • Le « besoin de reconnaissance et de structure » : prise de conscience de nos besoins essentiels (stimulation, reconnaissance dans la relation et de structure).
  • Les « sentiments parasites » : ce sont les sentiments de joie, de tristesse, de peur et de colère qui nous permettent d’obtenir des signes de reconnaissance ou de montrer du doigt un sentiment refoulé.
  • Le « scénario de vie » : plan de notre existence reposant sur des décisions prises dans l’enfance, renforcée par nos parents.
  • Le « jeu psychologique » : répétition d’une séquence d’un scénario vécue dans l’enfance.
  • L’ « autonomie » : utilisation de nos capacités de conscience et de spontanéité, acceptation de notre responsabilité.
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